Hausse de la dépression en France
Dépression en France en 2024 : quelle est la situation ?
Depuis plusieurs années, on note en France une hausse croissante de la déprime, du stress et de l’anxiété chez les jeunes français et les femmes françaises…
Ces chiffres croissants montrent que le moral de la population française est en berne…
Dans cet article, BioActif fait le point sur l’état dépressif de la population française et vous propose également de découvrir sa solution anti-stress naturelle.
Les français et françaises sont de plus en plus touchés par la dépression
En France, la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et Statistiques) alerte sur la hausse significative des symptômes dépressifs dans la population française. En effet, on note une augmentation de près de 20% de personnes souffrants de dépression ces dix dernières années. L’état surveille de près l’évolution de cette maladie psychique en France ainsi que ses symptômes car ils sont en tête des causes d’incapacité au travail.
De fait, depuis 2021, la santé mentale des français s’est particulièrement dégradée sous l’effet des crises sanitaires à répétition, de la guerre en Ukraine et de la crise économique. Les flots répétés de mauvaises nouvelles des divers écrans TV et réseaux sociaux accélèrent cette chute du moral des français et françaises.
Le stress grandissant et l’état de déprime de la population française est inquiétant car il peut conduire à de nombreux cas de dépression chronique et à une montée des taux de suicides en 2024.
Dépression en France : des chiffres déprimants
Selon l’étude de l’ Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, la dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie.
En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffre du stress ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie, soit environ 13 millions de personnes.
En juillet 2021, les syndromes anxieux ou dépressifs concernent 16 % de la population âgée de 16 ans ou plus, 12 % des hommes et 19 % des femmes. Ces deux syndromes sont très souvent associés.
Plus d’un quart des femmes âgées de 16 à 24 ans sont concernées par l’un ou l’autre de ces syndromes.
Une personne sur cinq a eu besoin d’aide pour raison psychologique depuis la crise COVID.
Les femmes sont plus touchées par la dépression que les hommes
Parmi la population française, 7,5 % des 15-85 ans sont atteint d’épisode dépressif plus ou moins prononcé.
Dans ce calcul, la prévalence de cette maladie mentale est deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes.
Dans un sondage réalisé par Harris interactive pour la Mutualité française, chez les moins de 35 ans, 64% des français disent avoir déjà ressenti un trouble ou une souffrance psychique.
Dans cette même étude, 30% des Français interrogés déclarent avoir au moins une personne souffrant de troubles psychologiques dans leur entourage proche.
La jeunesse française déprime
Les études font apparaître que le pic de personnes affectées par des troubles psychotiques se situe dans une moyenne d’âge de 35 à 55 ans.
Toutefois, il apparait également que les troubles dépressifs n’affecte pas uniquement les adultes.
Ainsi, on estime que les cas de dépression représentent entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.
Les données recueillies par Santé Publique France lors des années 2021 et 2022 témoignent d’une augmentation des problématiques de santé mentale chez les adolescents en comparaison aux années précédentes.
De son côté, SOS médecins note une augmentation des actes médicaux pour angoisse chez les 18-24 ans , ainsi qu’une hausse des actes pour état dépressif et trouble du comportement chez les 25 ans et plus (moins significative).
En 2024, la continuité de la guerre en Ukraine, les menaces terroristes et les troubles politiques représentent des facteurs aggravants de cette situation alarmante de l’état de santé mentale de la jeunesse française.
Hausse de la tendance suicidaire en France
Les chiffres du nombre de tentatives de suicide en France sont malheureusement trop importants.
Lors de sa dernière étude l’Observatoire de le Santé Française révèlent un taux critique de 13 suicides pour 100 000 habitants.
L’UNICEF dans son enquête sur 25 000 jeunes français et françaises révèle que les 3/4 d’entre eux ressentent de la tristesse, tandis qu’ un jeune sur 10 a déjà fait une tentative de suicide.
En 2019, la CNAM en partenariat avec l’INSERM, dévoile dans son étude sur la sur-mortalité que le suicide représente 40% des causes externes de décès parmi les personnes suivies pour des troubles psychiatriques, contre 25 % dans l’ensemble de la population. Elle note également que c’est chez les personnes avec des troubles maniaques et bipolaires que la part des suicides est la plus élevée (57 %).
Finalement, la hausse des gestes suicidaires chez les adolescentes et les jeunes femmes apparut après la pandémie Covid-19 perdure et appelle donc à maintenir la vigilance en 2024.
Anxiolytiques et antidépresseurs : la France en consomme toujours plus !
Dans son rapport de mars 2022, l’assurance maladie note toujours de fortes prescriptions de médicaments antidépresseurs en France, ainsi qu’une hausse de l’usage de médicaments psychotropes.
Ces deux dernières années, la pandémie COVID et les situations du déconfinement ont provoqué une hausse massive de l’anxiété et de la dépression chez les français et françaises.
Cette étude post-pandémique fait apparaitre que les dépenses remboursées par l’assurance maladie française concernent pour 19.8% des maladies psychiatriques ou psychotropes (contre 14% en 2016).
C’est ainsi plus de 2 milliards de remboursement pour des traitements anxiolytiques et autant pour les traitements antidépresseurs ou régulateurs de l’humeur.
En 2022, selon les dernières statistiques de la CNAM, cette prise en charge touche près de 28 millions de personnes, atteintes de pathologies psychiatriques ou sous traitements psychotropes.
Près de 50% des personnes traitées par anxiolytiques prennent au moins un autre traitement psychotrope de façon chronique.
Dès lors, on comprend aisément pourquoi la recherche de médicaments contre la dépression et l’anxiété reste une cible prioritaire pour de nombreux laboratoires pharmaceutiques.
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